vendredi 13 mars 2015

Donburi mono, plat populaire


Donburi-mono est un plat dans un grand bol de riz au fond. Au-dessus, vous pouvez trouver soit Tonkatsu( Katsudon), soit le beignet de la crevette (Tendon), soit le poulet et des oeufs (Oyakodon) mais aussi es Tempura, de l'Anguille Braisée, de l'oeuf , du Poulet, du Porc Pané, de la viande de boeuf et des oignons qui sont cuits ensemble dans une sauce sucré-salé. Ces plats de Donburi-mono se trouvent sur la carte des restaurants d'Udon mais aussi dans des restaurants spécialisés de Donburi-mono, appelé Gyudon très présents à Kyoto. C'est un plat qui est très populaire pour ses prix raisonable, sa préparation rapide.

mercredi 11 mars 2015

Ukiyo-e, gravures japonaise

L'Ukiyo-e (浮世 絵) est un genre de gravures sur bois et des peintures produites entre le 17 et 20e siècles , mettant en vedette des paysages, des contes et les quartiers de plaisir. Il est le genre principal artistique de la gravure sur bois au Japon.
Habituellement, le ukiyo-e est traduit littéralement par «monde flottant», se référant à une conception d'un monde évanescent, éphémère, fugitive, léger comme les divertissements (kabuki, courtisanes, geishas) dissociée des responsabilités de l'ordinairedu monde de tous les jours.
Le romancier contemporain Asai Ryôi, dans son Ukiyo monogatari (浮世 物语 "Tales of the Floating World", 1661), fournit un aperçu de la conception du monde flottant:
"... Vivre seulement pour le moment, tourner toute notre attention aux plaisirs de la lune, la neige, les cerisiers en fleurs et les feuilles d'érable, en chantant des chansons, boire du vin, nous détournant de tout, flottant, flottant; ... refusant d'être découragé, comme une gourde flottante avec le courant du fleuve: c'est ce que nous appelons le monde flottant ..."
L'ukiyo-e est devenu très prolifique dans la culture métropolitaine d'Edo (Tokyo) au cours de la seconde moitié du 17ème siècle, avec les œuvres originalement monochrome comme celles de Hishikawa Moronobu dans les années 1670. Dans un premier temps, seule l'encre de Chine a été utilisée, puis quelques impressions ont été manuellement coloré au pinceau, mais au 18ème siècle, Suzuki Harunobu développe la technique d'impression polychrome pour produire  les nishiki-e.
Les peintures Ukiyo-e étaient abordables car produites en masse. Elles étaient principalement destinées aux citadins pas assez riches pour se permettre d'acheter une peinture originale. Le sujet initial de l'ukiyo-e était la vie en ville,et en particulier les activités et les scènes des quartiers de divertissements. De belles courtisanes, les lutteurs de sumo, les acteurs populaires étaient représentés dans leurs activités attrayantes. Plus tard, les paysages sont devenus populaire. Le sexe n'était pas un sujet sanctionné
Les racines de l'ukiyo-e peut être attribuée à l'urbanisation qui a eu lieu dans la fin du 16ème siècle qui a conduit au développement d'une classe de marchands et d'artisans qui ont commencé à écrire des histoires ou des romans, et à peindre des images, rassemblées dans ehon (絵 本, livres avec des illustrations),tel que l'édition 1608 de Contes d'Ise par Hon'ami Koetsu. Ukiyo-e ont été souvent utilisé pour les illustrations de ces livres, des cartes postales, kakemono-e ou des affiches pour le théâtre kabuki.
Dans le milieu du 18e siècle, les techniques permet l'impression polychrome. Appelées nishiki-e , ces dessins sont reproduits sur des cartes postales et les calendriers d'aujourd'hui. Utamaro, Hokusai, Hiroshige, et Sharaku sont les artistes éminents de cette période. Après avoir étudié l'art européen de la perspective, Katsushika Hokusai représenta surtout des paysages et la nature. Ses trente-six vues du mont Fuji (富 岳 三 十六 景 Fugaku sanjūrokkei) Ont été publiés à partir de 1831.
En 1842, des photos de courtisanes, geishas et d'acteurs ont été interdits dans le cadre des réformes Tenpo. Pendant l'ère Kaei, (1848-1854), de nombreux navires marchands étrangers sont venus au Japon. Le ukiyo-e de cette époque reflètent les changements culturels.
Après la Restauration de Meiji en 1868, le Japon est devenu ouvert aux importations en provenance de l'Ouest, y compris la photographie, qui a largement remplacé l'ukiyo-e au cours du bunmei-Kaika (文明 开化, le mouvement occidentalisation du Japon au cours de la période de début de l'ère Meiji). Ukiyo-e ayant plus aucune valeur, fut utilisé comme matériau d'emballage pour les marchandises commerciales. Paradoxalement, en Europe, cela fût une source majeure d'inspiration pour impressionniste, cubiste, et post-impressionnistes tels que Vincent van Gogh, James Abbott McNeill Whistler, Claude Monet, Edgar Degas, Mary Cassatt, Henri de Toulouse-Lautrec et autres. Cette influence a été appelé japonisme.

mardi 3 mars 2015

Hina matsuri : la fête de filles



Hina matsuri " fête des filles" ou des poupées  est une fête annuelle qui a lieu au Japon le 3 mars. Les petites filles japonaises exposent leurs poupées, représentant la cour impériale sous l'ère Heian, sur une estrade à plusieurs niveaux. Ces poupées qui se transmettent de génération en génération, ne sont sorties de leur carton qu'à cette occasion.
Tout en haut, on trouve l'empereur  à gauche et l'impératrice à droite.
Sur le second niveau sont disposées trois dames de cour portant des flacons de saké.
sur la troisième marche se tiennent quatre musiciens et un chanteur.
Sur les trois niveaux inférieurs sont présents divers personnages.

Mais il arrive très souvent, que l'on peut se contenter que du couple impériale
Pendant la fête hina matsuri, on boit traditionnellement des bières traditionnelles peu ou pas alcoolisées à base de riz, et on mange des hina arare, biscuits à base de riz, et des sushis. Selon la croyance, il faut ranger les poupées le soir du 3 mars, sans quoi la fille de la maison ne pourra pas se marier pendant un an. Cette fête est célébrée dans la plupart des foyers, qu'il y ait une fille non mariée ou non.

dimanche 1 mars 2015

Ryūnosuke Akutagawa son 123eme anniversaire

Ryūnosuke AkutagawaRyūnosuke Akutagawa (芥川龍之介, Akutagawa Ryūnosuke, 1er mars 1892 - 24 juillet 1927) est un écrivain japonais.
Akutagawa naquit à Tokyo, fils de laitier (Toshizoo Niihara). Sa mère (Fuku Niihara) était folle1. C'est pourquoi il fut adopté et élevé par son oncle maternel, dont il prit le nom de famille. Il commença à écrire en entrant à l'université impériale de Tokyo en 1913, où il étudia la littérature anglaise. Il subvenait alors à ses besoins en enseignant l'anglais et en participant à un journal. C'est à cette époque qu'il publia la nouvelle Rashōmon (1915), qui lui permit d'obtenir la reconnaissance et les encouragements de Natsume Sōseki, et entama le Nez, qui ne sera fini que quelques années plus tard. C'est également à cette période qu'il commença à écrire des haiku sous le pseudonyme de Gaki.

Encore étudiant, il fit sa proposition de mariage à une amie d'enfance, Yayoi Yoshida, mais sa famille adoptive n'approuva pas cette union. En 1916, il se fiança avec Fumi Tsukamoto, avec qui il se maria deux ans plus tard. Ils eurent trois enfants, Hiroshi (1920), Takashi (1922) et Yasushi (1925).

En 1921, au sommet de sa popularité, Akutagawa interrompit sa carrière d'écrivain pour passer quatre mois en Chine, en tant que reporter pour le journal Ōsaka Mainichi Shimbun. Le voyage fut stressant et Akutagawa souffrit de plusieurs maladies, desquelles il ne se remit jamais. Peu de temps après, il publia sa nouvelle la plus connue, Dans le fourré (1922), le récit du meurtre d'un aristocrate par trois personnages différents, dont le cadavre lui-même, chacun réclamant la paternité du crime. Cette nouvelle puissante et baroque est la source d'inspiration principale du film de Kurosawa Rashōmon (1950).Jusqu'à la fin de sa vie, il souffrit d'hallucinations. En 1927, il attenta lui-même à sa vie, avec un ami de sa femme Fumi, mais échoua. Il se suicida finalement par ingestion de véronal le 24 juillet 1927, laissant derrière lui seulement deux mots Bon'yaritoshita fuan (ぼんやりとした不安?, signifiant « vague inquiétude »). En 1935, son ami de longue date Kikuchi Kan créa le prix littéraire japonais le plus prestigieux, le prix Akutagawa, en son honneur.